Khalil Allahham est un jeune chercheur palestinien originaire de Cisjordanie d'une famille qui a été expulsée en 1948. Il a fait sa thèse sur la responsabilité de l'état dans les violations des droits humains. Khail commence par nous expliquer en quoi les universités israéliennes sont fortement impliquées dans l'appareil colonial, puis il évoque la résistance palestinienne mais aussi la sous-traitance de la colonisation
Il dénonce également la manière dont le pouvoir israélien utilise l'idée d'un conflit religieux comme un rideau de fumée pour cacher ce qui est plutôt une occupation violente et la résistance qu'elle engendre. Certes il y a aussi de la violence côté résistance mais elle est sans commune mesure avec la puissance occupante.
Khalil parle ensuite des 900 check-points, de la violence quotidienne des colons et de l'armée en Cisjordanie qui est devenue à ses yeux une grande prison, de même que tout est pour lui inscrit dans la logique sioniste depuis les début. Il n'y aura pas de solution tant que les Palestiniens ne seront pas libres répète-t-il. Ils et elles ne veulent pas mourir, comme dit Alain Gresh, mais ce sont es être humains comme les autres, qui ont un besoin vital de solidarité internationale au nom de valeurs communes...