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La biorégion ou réhabiter son milieu
Avec Mathias Rollot, architecte de formation, philosophe imprégné de la relation au vivant. En avant-première du Festival Jusqu'au Vallon à Marseille, avant la suite à Forcalquier. Un festival sur la transition agricole, alimentaire et écologique des territoires organisé par l'association Cultures vivaces et qui s'intitulait cette année : "(Ré)habiter le territoire".
L'intervenant a donné une conférence au Tiers-lab de la Transition, sur la notion de biorégion, concept un peu flou mais fort, qui met l'accent sur la manière dont on peut se définir par rapport à son environnement autant que par rapport à son appartenance administrative, formellement "civique". Il donne certains exemples telles que le projet franco-suisse de confédération du Rhône ou autre biorégion sud-américaine où les savoirs indigènes sont centraux.
Le biorégionalisme nous invite à nous décentrer de notre espèce dit Mathias, ajoutant qu'on a jamais été autant éloigné de notre environnement. Et de citer un auteur important en la matière: Peter Berg: " Nous avons désespérément besoin d'accroître les savoirs capables de rendre les individus et les communautés aptes à prendre les décisions écologique solides". Cette enjeu est aussi celui de la cartographie, ce qui fait que des cartographes proposent des cartes intégrant les espèces non humaines et les cultures humaines.
Mais cela ne doit pas être récupérable par l'extrême-droite identitaire pour autant. Mathias Rollot s'appuie à ce sujet sur Fatima Ouassak,( Ecologie pirate) pour qui il est vital de renverser les structures discriminatoires issues de la colonisation pour favoriser des identification aux espaces dans lesquels vivent une grande partie des habitants des quartiers marginalisés de la "république"... Cette conférence a le mérite de lier les enjeux écologiques et décolonniaux avec une grande clarté...
L'intervenant a donné une conférence au Tiers-lab de la Transition, sur la notion de biorégion, concept un peu flou mais fort, qui met l'accent sur la manière dont on peut se définir par rapport à son environnement autant que par rapport à son appartenance administrative, formellement "civique". Il donne certains exemples telles que le projet franco-suisse de confédération du Rhône ou autre biorégion sud-américaine où les savoirs indigènes sont centraux.
Le biorégionalisme nous invite à nous décentrer de notre espèce dit Mathias, ajoutant qu'on a jamais été autant éloigné de notre environnement. Et de citer un auteur important en la matière: Peter Berg: " Nous avons désespérément besoin d'accroître les savoirs capables de rendre les individus et les communautés aptes à prendre les décisions écologique solides". Cette enjeu est aussi celui de la cartographie, ce qui fait que des cartographes proposent des cartes intégrant les espèces non humaines et les cultures humaines.
Mais cela ne doit pas être récupérable par l'extrême-droite identitaire pour autant. Mathias Rollot s'appuie à ce sujet sur Fatima Ouassak,( Ecologie pirate) pour qui il est vital de renverser les structures discriminatoires issues de la colonisation pour favoriser des identification aux espaces dans lesquels vivent une grande partie des habitants des quartiers marginalisés de la "république"... Cette conférence a le mérite de lier les enjeux écologiques et décolonniaux avec une grande clarté...
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Thème : Archives Référent·es : alex |
6 septembre 2025 |
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Des émissions sur des sujets divers et variés, réalisées par les animateur·euses de Radio Zinzine.