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Écologie institutionnelle
Théodore est fonctionnaire au ministère de l’Écologie, mais aussi militant convaincu. Il nous raconte le fonctionnement de la machine étatique à laquelle il participe,l'objectif étant de s'aligner sur les scientifiques du GIEC pour arriver à une neutralité carbone.
Mais cela ne va pas sans reculs ni contradictions au niveau gouvernemental comme on peut le voir avec le vote de la loi Duplomb.
Pour notre interlocuteur qui intervient souvent au niveau des agriculteurs ceux-ci ne sont en général pas si hostiles à des changements vers des pratiques écologiques, mais il faut davantage les accompagner. Autre enjeu, les chantiers d'isolation auxquels le ministère incite, cela a avancé mais d'une part il n'y a pas assez de demande des Français, d'autre part les budgets sont désormais en régression ... Là comme pour les transports en plus des aménagements des seuils de consommation seraient judicieux estime Théodore, se référant à l'auteur de Politiques de sobriété, Bruno Villaba.
Pour les transports, qui représentent 30% des gaz à effet de serre, l'exemple des Pays-bas est inspirant nous dit-il tant on est arrivé à une proportion importante de l'usage du vélo: 30% des usages! Il faut aller vers ce modèle du point de vue structurel au niveau urbanistique, concevoir des proximités habitats/transports/activités économiques...
Théodore revient dans le même temps sur ce qu'on appelle les limites planétaires, au nombre de neuf, du climat à l'acidification des océans en passant par les sols, l'eau, la biodiversité, les aérosols etc. Sur les neuf seuls deux enjeux, les aérosols et la couche d'ozone, ont positivement évolué ...
Finalement cela vaut-il la peine de s'inscrire dans une démarche institutionnelle telle que celle du ministère ? Pour Théodore dans la mesure où il garde un pied dans le militantisme, oui, au niveau des besoins organisationnels d'une société, mais l'écologie doit être plus centrale, transversale et non un ministère à part.
Et il reste essentiel de s'investir dans des associations humaines horizontales qui revitalisent la politique, passant par des consultations citoyennes que l'on respecte enfin. Et réussir à établir un rapport de force face aux pesanteurs contraires, aux intérêts capitalistes tels les fonds de pensions qui investissent dans les énergies fossiles, conclut Théodore en s'appuyant sur Andréas Malm ...
Mais cela ne va pas sans reculs ni contradictions au niveau gouvernemental comme on peut le voir avec le vote de la loi Duplomb.
Pour notre interlocuteur qui intervient souvent au niveau des agriculteurs ceux-ci ne sont en général pas si hostiles à des changements vers des pratiques écologiques, mais il faut davantage les accompagner. Autre enjeu, les chantiers d'isolation auxquels le ministère incite, cela a avancé mais d'une part il n'y a pas assez de demande des Français, d'autre part les budgets sont désormais en régression ... Là comme pour les transports en plus des aménagements des seuils de consommation seraient judicieux estime Théodore, se référant à l'auteur de Politiques de sobriété, Bruno Villaba.
Pour les transports, qui représentent 30% des gaz à effet de serre, l'exemple des Pays-bas est inspirant nous dit-il tant on est arrivé à une proportion importante de l'usage du vélo: 30% des usages! Il faut aller vers ce modèle du point de vue structurel au niveau urbanistique, concevoir des proximités habitats/transports/activités économiques...
Théodore revient dans le même temps sur ce qu'on appelle les limites planétaires, au nombre de neuf, du climat à l'acidification des océans en passant par les sols, l'eau, la biodiversité, les aérosols etc. Sur les neuf seuls deux enjeux, les aérosols et la couche d'ozone, ont positivement évolué ...
Finalement cela vaut-il la peine de s'inscrire dans une démarche institutionnelle telle que celle du ministère ? Pour Théodore dans la mesure où il garde un pied dans le militantisme, oui, au niveau des besoins organisationnels d'une société, mais l'écologie doit être plus centrale, transversale et non un ministère à part.
Et il reste essentiel de s'investir dans des associations humaines horizontales qui revitalisent la politique, passant par des consultations citoyennes que l'on respecte enfin. Et réussir à établir un rapport de force face aux pesanteurs contraires, aux intérêts capitalistes tels les fonds de pensions qui investissent dans les énergies fossiles, conclut Théodore en s'appuyant sur Andréas Malm ...
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Thème : Archives Référent·es : alex |
18 août 2025 |
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